Saturday, September 25, 2010

 Quoi de neuf depuis la dernière fois ?

J’ai fait du saut en parachute au-dessus de l’Himalaya. Nan je déconne !! Ha ha ha, c’était juste pour vous donner envie de lire la suite.
Rien d’aussi folichon en réalité, car ces derniers jours ont été plutôt studieux. Pas mal de cours et de boulot pour les cours, notamment beaucoup de choses à lire, des présentations à préparer (PowerPoint mon amour), des travaux de groupe… Et tout ça à faire le jour pour le lendemain car même les profs anticipent très peu sur ce qu’ils nous demanderont de faire.
Il faut savoir que les travaux de groupe ici, c’est assez épique (comme beaucoup d’autres choses d’ailleurs !). Ceux d’entre vous qui sont notamment en école de commerce, sont rompus aux travaux de groupe et connaissent déjà les joies du boulot fait à l’arrache avec un minimum de concertation et généralement de façon hyper inefficace (ne vous y trompez pas, j’aime les travaux de groupe ! mais c’est pas toujours facile…). Et bien ici, les travaux de groupe, c’est encore plus de fun ! D’abord, on anticipe encore moins qu’en France, c’est-à-dire qu’on n’anticipe pas du tout : on s’y met la veille pour le lendemain. Bon ça encore, ça va. Là où c’est beaucoup plus difficile pour nous petits européens, c’est quand on se rend compte que l’horaire habituel pour les rendez-vous de groupe, c’est 22h ou 23h. La première fois que vous voyez votre groupe à 22h, vous vous dites naïvement que c’est exceptionnel, parce que cette fois-ci les membres du groupe ne pouvaient pas faire autrement, et que vu l’heure, vous allez faire ça le plus vite possible pour avoir une chance de dormir un peu cette nuit. De toute façon vous êtes crevé donc faudra pas comptez sur vous trop longtemps.
Taratata !! Quelle ignorance des us et coutumes locaux, quelle candeur ! Et oui, vous découvrez bien vite qu’ici, le travail de groupe ne se conçoit qu’en pleine nuit, à l’heure où habituellement vous dormez profondément, grosso modo entre 22h et 2 voire 4 heures du matin (bah oui parce qu’en fait personne à par vous n’est pressé d’en avoir fini, donc ça peut durer). Dur dur, et va falloir s’y faire ! 

De manière générale, la nuit n’est visiblement pas faite pour dormir ici. Au contraire, on profite de la fraîcheur nocturne pour jouer au foot (l’entraînement est à 23h) ou au frisbee (entraînement à minuit !).

Je continue à aller régulièrement aux séances de yoga. Je suis très nulle mais je persévère. On alterne des postures où le corps est tendu avec des postures censées être reposantes. « Body relax », comme dit la prof. Mon problème c’est que même dans les postures « relax », j’ai mal partout ! Du coup je remue sans arrêt pour essayer de trouver une position confortable et la prof me regarde avec un air dubitatif ; je pense qu’elle se demande comment on peut être aussi peu souple J

J’ai aussi eu l’occasion de rencontrer l’ancien président de l’Inde, Dr Abdul Kalam. Et ouais ! En fait j’ai un cours, « Globalising and Resurgent India through Innovative Transformation », dit GRIIT, organisé sous forme de séminaires avec plein d’invités qui ont l’air d’être de grosses pointures et animé par Professeur Gupta (Shodh Yatra, le trek dans les montagnes, c’était lui aussi !!) et Dr Abdul Kalam. C’est sur l’avenir de l’Inde, les enjeux et problèmes de développement qui touchent le pays (eau, énergie, corruption…). Ça en jette non ? Bon par contre c’est pas mal de boulot (en groupe !) et des journées de séquestration pour les conférences (mais on nous donne des samosas bien épicés au goûter pour nous requinquer).

A part ça, j’ai eu l’occasion de visiter la vieille ville d’Ahmedabad, c’était super ! Elle est organisée en « pols » (quartiers), avec plein de petites rues entrelacées où il est impossible de se repérer. J’ai visité des temples hindous et jaïns, une mosquée… Contrairement aux villes que j’avais pu voir en Inde auparavant, le vieux Ahmedabad est calme et propre. C’est vraiment très charmant.


Sur ces bonnes paroles, je vous laisse. Ce soir je pars visiter le désert de Kutch, à quelques km d’Ahmedabad. J’ai hâte, car après deux semaines posée ici, j’ai à nouveau envie de voir du pays !

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